vendredi 19 janvier 2018

Pour sortir de la grisaille, Marie-jo vous propose





 Pour sortir de la grisaille, Marie-Jo vous propose 


"Les crayons de couleur"  de Jean Gabriel Causse






 Arthur a tout perdu et devient marginal. Poussé par pôle emploi il retrouve un travail dans une fabrique de crayons de couleur qui finalement fait faillite…

Charlotte, sa voisine aveugle, est chroniqueuse spécialiste des couleurs et vit avec sa fille Louise.

Du jour au lendemain les couleurs disparaissent, le monde est en noir, blanc et gris et la dépression s’installe partout.

Comment retrouver les couleurs ?

Louise a un don. Accompagnée de son grand-père, des résidents d’une maison de retraite, d’un chauffeur de taxi, va-t-elle faire revenir un monde en couleurs ?



Les personnages de cette histoire sont attachants, drôles et tendres.

On est là devant un roman charmant, farfelu avec des rebondissements de roman policier.

Mais c’est aussi un roman qui redonne de l’importance aux couleurs et aux émotions. On y découvre la symbolique et l’influence des couleurs dans notre quotidien

Avec ce livre que l’on dévore, adieu le noir et blanc du design actuel et vive l’arc en ciel !

« Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires » (Pierre Dac).

Du même auteur : L’étonnant pouvoir des couleurs.

mercredi 10 janvier 2018

Hommage à Jean Anglade par Aline


Jean Anglade, auteur auvergnat très prolifique vient de disparaître. 

C’est l’occasion de relire certains de ses romans du terroir, de revivre avec Mathilde dans "Une pomme oubliée" le quotidien d'un hameau d’Auvergne.



Joannès Plandieu, dit Valetequerre, meurt. C'était le dernier survivant du Peyroux, petit hameau du fin fond de l'Auvergne, avec la vieille Mathilde, sa voisine d'en face.
Le village est-il destiné à s'éteindre doucement avec ses habitants ? Non, tant que Mathilde veille avec amour sur chaque maison, redonne vie à chaque pierre...
Comment ne pas l'accompagner dans ses tentatives vaines mais jamais désespérées pour retenir les "héritiers" qui viennent parfois, le temps d'un week-end, ouvrir les volets moisis de ces demeures abandonnées ?
Comment ne pas attendre avec elle Louis, ce fils qui ne donne plus de ses nouvelles... depuis combien de temps déjà ?
Mathilde, devenue la gardienne de ces lieux hantés par les souvenirs, continue seule, telle la pomme oubliée sur l'arbre...


Possédant une maison de famille dans les Combrailles, j’ai connu «  des Mathilde »  et à la lecture de ce roman, je comprends mieux leur solitude, mais aussi ce besoin viscéral de continuer selon des coutumes et des traditions séculaires.
Bonne lecture à toutes et tous.

Aline