A propos de ce thème nous avons eu l’occasion d’échanger avec Martine sur « D’après une histoire vraie » livre de Delphine de Vigan, film de Polanski. Elle a lu le livre d’abord et vu le film ensuite, moi j’ai fait l’inverse. A vrai dire le scénario du film ne m’a pas semblé convainquant parce qu’il se présente bien sous la forme d’un thriller comme sait les faire Polanski et que, du coup, la fin arrive plaquée sans aucun soutien préalable. J’ai donc voulu trouver dans le livre le véritable propos de l’auteur qui effectivement n’est pas du tout celui du film, en tout cas pas celui qui ressort. Le livre est très long, c’est le reproche principal que faisait Martine. Il est vrai que malgré une écriture facile à lire et rythmée, on s’enfonce lentement, très lentement dans les méandres de l’intrigue et de la souffrance de l’auteur. Mais au milieu de la musique de fond surgit de temps en temps un léger couac, un point d’interrogation qui nous font douter de la réalité des faits et même de l’existence du personnage nommé « L. » c’est ce qui manque au film. Dans le livre, l’auteur, comme « suspendue » au-dessus de son œuvre est à la fois dedans, dehors ou ailleurs, Une sorte de lévitation dans un demi sommeil mélangeant sa vie réelle et ses cauchemars dévorée par une angoisse constante au bord ou totalement dans la dépression voire la folie. Elle nous promène dans son monde incertain entre réalité et fiction littéraire. Dans le film on prend « pour argent contant » la réalité des faits, c’est linéaire et on sait que l’auteur est sous l’emprise de « L. » le spectateur le voit, pas l’auteur. C’est pourquoi, à mon avis le film aurait du s’arrêter quelques minutes avant la fin ce qui respectait les code du thriller quitte à s’éloigner carrément du roman.
A propos de ce thème nous avons eu l’occasion d’échanger avec Martine sur « D’après une histoire vraie » livre de Delphine de Vigan, film de Polanski.
RépondreSupprimerElle a lu le livre d’abord et vu le film ensuite, moi j’ai fait l’inverse.
A vrai dire le scénario du film ne m’a pas semblé convainquant parce qu’il se présente bien sous la forme d’un thriller comme sait les faire Polanski et que, du coup, la fin arrive plaquée sans aucun soutien préalable. J’ai donc voulu trouver dans le livre le véritable propos de l’auteur qui effectivement n’est pas du tout celui du film, en tout cas pas celui qui ressort.
Le livre est très long, c’est le reproche principal que faisait Martine. Il est vrai que malgré une écriture facile à lire et rythmée, on s’enfonce lentement, très lentement dans les méandres de l’intrigue et de la souffrance de l’auteur. Mais au milieu de la musique de fond surgit de temps en temps un léger couac, un point d’interrogation qui nous font douter de la réalité des faits et même de l’existence du personnage nommé « L. » c’est ce qui manque au film. Dans le livre, l’auteur, comme « suspendue » au-dessus de son œuvre est à la fois dedans, dehors ou ailleurs, Une sorte de lévitation dans un demi sommeil mélangeant sa vie réelle et ses cauchemars dévorée par une angoisse constante au bord ou totalement dans la dépression voire la folie. Elle nous promène dans son monde incertain entre réalité et fiction littéraire. Dans le film on prend « pour argent contant » la réalité des faits, c’est linéaire et on sait que l’auteur est sous l’emprise de « L. » le spectateur le voit, pas l’auteur. C’est pourquoi, à mon avis le film aurait du s’arrêter quelques minutes avant la fin ce qui respectait les code du thriller quitte à s’éloigner carrément du roman.